Plus le temps passe, plus les sources d'énergie se diversifient. Aujourd'hui, nous parlons d'énergie solaire, éolienne, géothermique, hydraulique ou fossile. Nous discutons également d'énergie renouvelable, non renouvelable et d'efficacité énergétique. Ce qui est sûr, c'est que l'énergie est toujours au centre de nos vies, mais savons-nous nous y retrouver? Voici des pistes.
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Elle fait partie de notre passé, de notre présent et de notre avenir. Elle a commencé par nous indiquer où construire nos villes et nos villages, puis elle a meublé nos maisons, nous a donné des jouets, des outils, des loisirs et du travail, beaucoup de travail. Mais la forêt est aussi un écosystème fragile qui permet à des centaines d'espèces fauniques de survivre et de se reproduire. Et parfois, elle tombe malade ou succombe au feu. Découvrez les mille et un visages de la forêt québécoise!
Les feuillus de la forêt québécoise sous la lentille du photographe
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Les feuillus de la forêt québécoise sous la lentille du photographe
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Il est fait de forêts, de montagnes et de collines, de sommets et de plaines, de rives, de rivières, de lacs et de ruisseaux, d'îles et d'archipels, de grottes et de péninsules. Il est habité ou cultivé, construit et arpenté de long en large, ou encore inexploré. Vu du ciel, il affiche ses reliefs. Cartographié, il définit ses limites. Photographié, il laisse voir ses secrets. Découvrez les multiples aspects du territoire québécois en compagnie des experts du Ministère oeuvrant dans les secteurs du Foncier et du Territoire.
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Réforme, progrès et modernisation sont ses maîtres-mots!
Quand le territoire s’affiche dans tout son relief
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Réforme, progrès et modernisation sont ses maîtres-mots!
Quand le territoire s’affiche dans tout son relief
Pendant que des centaines de milliers de caribous courent sur les plaines du Grand-Nord, les tortues des bois tentent de survivre malgré la disparition progressive de leur habitat, les orignaux appréhendent la saison de chasse et les salamandres pondent leurs œufs. Ce qu'ils ignorent tous, c'est qu'ils sont observés avec discrétion, et étudiés avec science et patience. Découvrez tous les fruits de l'observation scientifique de la faune du Québec!
Assurer la pérennité de la faune, c'est aussi l'affaire des jeunes!
Par amour de la faune, par respect pour la richesse de nos milieux naturels
D'un mois à l'autre, redécouvrez la faune sous ses aspects les plus étonnants
Assurer la pérennité de la faune, c'est aussi l'affaire des jeunes!
Par amour de la faune, par respect pour la richesse de nos milieux naturels
D'un mois à l'autre, redécouvrez la faune sous ses aspects les plus étonnants
La croûte terrestre n'est, en proportion, pas beaucoup plus épaisse que la pelure d'une pêche. Mais aussi mince soit-elle, elle contient tous les minéraux dont nous avons besoin au quotidien, à la maison ou au travail : du fer, du cuivre, du zinc, du nickel ou du mica, entre autres. Elle contient même de l'or! En tout, plus de 3 000 espèces de minéraux se cachent dans notre écorce terrestre qui, souvent, se détache en morceaux pour former de petites ou grandes roches. Découvrez votre sous-sol!
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Entrez dans le monde de la géologie - Primaire – 3e cycle
Jetez un coup d’œil au territoire québécois ou scrutez-le à la loupe!
Entrez dans le monde de la géologie - Primaire – 3e cycle
Recherche des chroniques
Le béluga (Delphinapterus leucas) et toi
Tu as peut-être déjà vu un béluga lors de ta traversée de la rivière Saguenay? Savais-tu que ce mammifère marin a déjà fait l’objet d’une campagne d’éradication? Au début du 20e siècle, il était considéré comme l’ennemi numéro un des pêcheurs qui l’accusaient, à tort, de manger les morues. Pour chaque queue de béluga, le pêcheur recevait une prime de 15 $ du ministère de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries. Cette mesure a pris fin vers les années 50. Mais le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent n’était pas au bout de ses peines. La chasse « sportive » s’est poursuivie jusque dans les années 70. En 1979, voyant le déclin important de la population de bélugas, le gouvernement du Canada en interdit officiellement la chasse dans le Saint-Laurent. On estimait alors qu’il ne restait pas plus de 300 bélugas dans cette population. Qu’en est-il aujourd’hui?
L'habit ne fait pas le moine!
Tout d’abord, pour bien comprendre la situation, il faut savoir ce qu’est une population. Les bélugas sont des animaux sociaux, ils vivent en groupes appelés « troupeaux ». Plusieurs troupeaux forment une population. Une population, c’est un ensemble d'individus d'une même espèce qui se reproduisent entre eux, qui occupent un territoire donné et qui présentent des caractéristiques communes.
À l’automne 2001, un squelette de béluga a été découvert dans un fossé à Saint-Félix-de-Valois, au nord-est de Montréal. Il s’agit d’un fossile d’un animal qui a vécu il y a 10 000 ans dans la mer de Champlain.
On le surnomme le canari des mers, le marsouin blanc, la baleine blanche, le bélouga. Le nom commun béluga est d’origine russe (belukha ou bieloukha) et il signifie blanc.
La liste des espèces fauniques susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables contient présentement 115 espèces, sous-espèces ou populations.
Les bélugas ont une distribution circumpolaire. Le Saint-Laurent est la limite sud de leur distribution mondiale.
Dans le Saint-Laurent, le béluga est protégé dans les limites du parc marin du Saguenay –Saint-Laurent : on ne peut l'approcher à moins de 400 m.
En 1535, Jacques Cartier navigue sur une rivière où il remarque de drôles de poissons blancs à la tête ressemblant à celle des lévriers anglais. Ce sont probablement des bélugas du Saint-Laurent.
Selon les connaissances actuelles, au Canada, il y a 7 populations de bélugas, dont 2 au Nunavik et une dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent. Le lieu de naissance donne son nom à la population. Par exemple, la population de la baie d’Ungava s’appelle ainsi car les bélugas qui composent cette population sont nés dans cette baie.
Les bélugas d’une population sont natifs d’un endroit en particulier et ils passent l’été à cet endroit. Les bélugas d’une même population se reproduisent entre eux. Ils ne se mêlent pas aux bélugas des autres populations au moment de la reproduction. Par contre, lors de leurs déplacements en hiver, certaines populations du Nunavik se regroupent. Ainsi la population de l’ouest de la baie d’Hudson se mêle à celle de l’est de la Baie d’Hudson et à celle de la baie d’Ungava lors de leur migration. La population de l’estuaire du Saint-Laurent, quant à elle, est isolée des autres. En raison de son isolement, elle est unique au monde. Sa présence dans le fleuve contribue de façon importante à la biodiversité de la faune québécoise.
Pourquoi tant parler de populations? Parce que ce sont des populations qui se retrouvent en situation précaire et que des mesures peuvent être prises pour les protéger. Mais avant, les biologistes doivent distinguer les populations. Comment faire? En utilisant l’ADN!
Ce sont les chasseurs inuits qui fournissent aux biologistes les échantillons de peau des bélugas du Nunavik. La chasse à des fins alimentaires est toujours autorisée dans certaines zones, par exemple dans le détroit d’Hudson. Le ministère des Pêches et Océans Canada a cependant établi des règles à suivre pour la chasse. Au Canada, c’est ce ministère qui gère les mammifères marins et les activités de chasse de ces animaux. Lors de la chasse, les Inuit ignorent à qui ils ont affaire… est-ce un béluga de l’est ou de l’ouest de la baie d’Hudson qui passe à portée de fusil? Tous les bélugas se ressemblent à peu de choses près… Les biologistes estiment que la population de la baie d’Ungava est en voie de disparition, ce qui veut dire que cette population est exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente. Comment la protéger tout en maintenant les activités de chasse traditionnelles des communautés inuites? Il faut savoir combien de bélugas de chaque population sont récoltés.
Les résultats des analyses d’ADN indiquent que les bélugas de l’ouest de la baie d’Hudson sont très différents des bélugas de l’est de la baie d’Hudson. Les études se poursuivent avec la collaboration des communautés inuites.
Pour obtenir un échantillon de peau des bélugas du Saint-Laurent, les biologistes de l’Institut Maurice Lamontagne, à Mont-Joly, utilisent une arbalète avec une fléchette munie d'un dard. Ils prélèvent ainsi quelques milligrammes de peau et de gras, sans immobiliser la baleine et sans la déranger plus de quelques secondes. Les biologistes ont ainsi découvert plusieurs produits chimiques, tels que le mercure, le plomb et le DDT, dans les tissus des bélugas du Saint-Laurent. Des cancers et des tumeurs ont été observés sur les carcasses d’animaux échoués. Le dérangement causé par le transport maritime et les activités nautiques est également une menace et augmente les risques de collision. La contamination par des substances toxiques d'origine industrielle et agricole ainsi que le dérangement causé par les activités récréatives et par le trafic maritime constituent les principaux facteurs qui limitent le rétablissement de la population de béluga du Saint-Laurent. De plus, le béluga est extrêmement sensible au bruit.
Tous les goûts sont dans la nature…
Les gouvernements se préoccupent des espèces fauniques et peuvent adopter des lois pour les protéger. Au Canada, c’est le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) qui évalue et recommande l'inscription des espèces en péril sur la liste officielle de la Loi sur les espèces en péril. Ce comité est composé de représentants des gouvernements provinciaux et territoriaux, d’organismes fédéraux, de scientifiques et d'autochtones et les connaissances traditionnelles sont prises en considération.
Au Québec, il existe aussi une loi pour protéger la biodiversité de la province : la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Deux statuts sont reconnus dans la province : menacé et vulnérable. Les espèces floristiques relèvent du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et les espèces fauniques du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Les espèces sur cette liste font l’objet d’une attention particulière lors d’un projet de développement. La liste peut être modifiée selon l’état des connaissances. Les espèces sont désignées légalement à partir de cette liste.
Les statuts accordés aux populations de bélugas peuvent varier selon les lois.
Au Québec, la population de bélugas du Saint-Laurent a été désignée « menacée » pour plusieurs raisons :
Si la situation change, le statut de l’espèce peut aussi être modifié. Ainsi, selon le COSEPAC la population de l’est de la baie d’Hudson est passée de « menacée » en 1988 à « en voie de disparition » en 2004.
Découverte - Radio-Canada
Baleines en direct
Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
Pêches et Océans Canada
Série documentaire - Productions Vic Pelletier inc.
Jeux
Fiches reliées
Une liste à fouiller par espèce, groupe, famille ou statut de précarité
Les espèces fauniques en situation précaire au Québec
béluga, canari, COSEPAC, croisade, delphinapterus, espèces menacées, leucas, menacée, pleins feux sur, saint-laurent, vulnérables
Plein de ressources, c'est…
…l'album photos de la faune québécoise, l'encyclopédie de nos ressources naturelles, l'atlas détaillé de notre territoire, le répertoire des métiers qui font bon ménage avec la nature… et votre première source d'idées, d'information et de matériel éducatif. Suite »